Pensée du jour : L’enfance est la source de toute inspiration

Comme le Douanier – Rousseau,
Il sait que « le monde est à repeindre
Qu’il a besoin de nos regards »
A la place du ciel il peint des visages
Il est des hommes un « absolu photographe»
Il prend leur humanité à bras le corps
Et ses pinceaux à pleine poigne
Tantôt couteaux tantôt caresses
Guy Moigne, en creusant les lumières du temps
Il révèle leurs couleurs véritables
Guimo, c’est pas de la guimauve
Il est comme moi un révolté de la tendresse
Il aime tout pareil ceux :
« Qui ont un drapeau noir en berne sur l’espoir
Et la mélancolie pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher le pain de l’Amitié
Et des armes rouillées pour ne pas oublier »
Chantés par un vieux copain qui nous manque tellement
Guimo nous ouvre tout un univers où chaque visage devient merveilleux
Et le merveilleux est beau
« C’est la Beauté qui sauvera le monde »
Disait Dostoïevski
Et Guimo y travaille ardemment comme un marin breton
Chantant sous les embruns
Qui  jette des bouteilles à la mer avec un poème dedans chacune

Elrik FABRE-MAIGNÉ
Poète
(© 3-IX-2005)